Les acteurs de bonne foi

La pièce

Lors du mariage entre Eraste (neveu de Madame Amelin) et Angélique (fille de Madame Argante), Madame Amelin a l’idée d’une comédie, elle confie le rôle de metteur en scène à Merlin, le valet de son neveu. Ce dernier décide de créer une comédie dans laquelle valets et suivantes improviseront leur rôle et se fonde sur le caractère naturel de chacun pour donner des conseils sur le jeu. Blaise doit épouser Colette, et lui-même, Merlin, est fiancé à Lisette, la femme de chambre. Il imagine de faire courtiser Lisette par Blaise, tandis que lui-même courtisera Colette, et il les fait répéter d’abord. Mais Colette prend la chose au sérieux et, au lieu de railler Merlin comme on le lui a permis, elle répond par des amabilités aux compliments qu’il lui adresse. Blaise se fâche de cette conduite de sa fiancée. Lisette aussi trouve que Merlin joue avec trop de naturel son rôle auprès de Colette. On se querelle, Madame Argante survient au bruit, et demande qu’on ne joue pas la comédie programmée. Madame Amelin, qui tenait à cette comédie, feint d’annuler le mariage prévu entre son neveu Eraste et Angelique et de marier Eraste à son amie Araminte, bien plus âgée. Les réactions de Madame Argante et des autres protagonistes à cette nouvelle situation sont une comédie involontaire nouvelle. L’arrivée du Notaire permet un heureux dénouement.

Distribution

Madame Argante, mère d’Angélique Colette Huque
Madame Amelin, tante d’Éraste Véronique Boisnard
Araminte, amie commune Yvonne Stocq
Éraste, neveu de Madame Amelin, amant d’Angélique Alain Pochet
Angélique, fille de Madame Argante Anne-Cécile Dufaux
Merlin, valet de chambre d’Éraste, amant de Lisette Henri Mortier
Lisette, suivante d’Angélique Marie-Christine Cheuvart
Blaise, fils du fermier de Madame Argante, amant de Colette Richard Ronsmans
Colette, fille du jardinier Andrée Gérard
Un notaire de village Michel Bertrand

La dispute

La pièce

Le père du prince fait élever dans une sorte de château au fond d’une forêt trois couples d’enfants, sans aucune communication entre eux. Au lever du rideau, on va mettre en présence les deux jeunes garçons et les deux jeunes filles. Églé paraît d’abord ; elle aperçoit un ruisseau qui réfléchit son image; elle s’admire et passerait volontiers sa vie à se contempler. Azor entre à son tour : il est surpris en la voyant, puis charmé ; il se rapproche d’elle, et tous deux s’admirent réciproquement, se touchent, se louent sur leur beauté. Azor baise la main d’Églé, et elle s’en trouve heureuse. On leur dit qu’ils sont faits l’un pour l’autre et destinés à vivre ensemble : ils sont au comble de la joie. Seulement, ils doivent se quitter quelquefois pour avoir plus de plaisir à se revoir. Ils protestent contre cette séparation. Pour la rendre plus supportable, on donnera à chacun un portrait, mais un seul, au choix. Azor prend celui d’Églé, mais c’est son propre portrait qu’Églé réclame aussi. Puisqu’elle ne peut en avoir deux, on lui donne un miroir. Azor s’en va. Une seconde jeune fille entre, c’est Adine. Elle vient de quitter son ami Mesrin qu’elle aussi a vu ce jour-là pour la première fois. Les deux jeunes filles s’étonnent de ne pas produire l’une sur l’autre l’effet qu’elles ont produit sur les deux jeunes gens. Chacune d’elles se croyant la plus belle, elles se le disent et finissent par se quereller. Adine fait d’Églé un portrait hideux à Mesrin. Les deux jeunes gens se rencontrent à leur tour et deviennent bons camarades. Églé rentre alors ; Azor lui baise la main, Mesrin en fait autant. Azor en est fâché, mais Églé sourit et rappelle à Azor qu’on leur a ordonné de se séparer de temps en temps. Bien qu’il n’ait aucune envie de s’en aller, Azor obéit cependant, mais il veut emmener Mesrin. Celui-ci commence par refuser. Églé l’approuve, mais Azor insiste et il sort avec lui. On demande à Églé, qui est mécontente, ce qu’elle a éprouvé : elle est fâchée contre Azor. Lorsqu’on lui demande ce qu’elle a contre lui, elle dit qu’elle préfère Mesrin. Celui-ci entre, cherchant Églé. Il s’attache à elle, précisément parce qu’on veut l’en éloigner. Églé lui demande s’il l’aime. Mesrin répond affirmativement, disant qu’il n’aime plus Adine sans en savoir la raison. Églé lui avoue, à son tour, son amour. Azor arrive tout triste. Églé lui avoue que maintenant c’est Mesrin qu’elle aime. Il montre d’abord quelque étonnement, puis il va chercher Adine, qu’il aime et dont il est aimé. Les deux sexes ont donc été également inconstants et tous deux à la fois. Mais survient un troisième couple sur qui toutes les coquetteries sont impuissantes : Meslis et Dina restent invariablement unis l’un à l’autre. Le pari est donc nul : L’expérience montre que l’on ne peut prouver lequel des deux sexes a, le premier, péché par l’inconstance.

Distribution

Le prince, épris d’Hermiane Claudy Alavoine
Carise, serviteur du prince Martine Rifflart
Mesrou, serviteur du prince Michel Lizen
Eglé Edith Van Malder
Azor Alain Pochet
Adine Jeanne Dandoy
Mesrin John Van Ermen
Dina Sylvie Henris
Meslis Henri Mortier
Mise en Scène Bernard Antoine
Assistanat Brigitte Patris
Réalisation Décors Claudy Alavoine
Arsène Dufaux
Maurice Patris
Affiche Christian Marchal
Costumes Lily Beca
Son Jean-Pol Nélis
Coiffures Lise Bruyère
Eclairages Pascal Dizier
Photos programme Pierre Dandoy